Le Vallon Gai
Publié le 21 Avril 2012
Le vallon Gai
Avertissement, cet article ne porte en rien atteinte aux homosexuels et autres personnes, d’ailleurs j’ai de très bons amis, et de fidèles lecteurs parmi eux. J’ai choisi cette histoire à cause du lieu . Tout le monde est libre d’aller où il veut et d’avoir les relations qu’il veut où il veut , la loi est bien faites pour cela et tant mieux. Alors surtout ne vous sentez pas visés du tout, je suis extrêmement tolérant (sauf pour les menteurs professionnels, mais cela est une autre histoire) Si toutefois quelqu’un se trouve choqué, faites le moi savoir immédiatement et l’article sera retiré illico
Cordialement à toutes et tous
Patrick
Oui nous avons un Vallon Gai dans notre village. En fait je ne sais pas comment ce nom est apparu pour ce charmant parcours de la rivière la Cassole qu’on appelait auparavant « le Gouffre de Rigaud » et qui se termine par une jolie cascade, visitée tout l’été pas les estranger.
Bref pour des mascles comme nous cet endroit fait un peu froid dans le dos, même le bas du dos, on pense tout de suite aux Village People qui peuvent hanter la forêt qui borde cette promenade rafraîchissante
Tout cela pour vous dire que devant le frigo vide, je me suis dit je vais braver ce danger pour allez faire le plein de truites avec quelques grenades de ma composition. En principe on appelle cela la « pêche repérage ». On envoie quelques grenades pour voir combien de poissons remontent à la surface (because la plupart meurent au fond), et en faisant un petit calcul digne des technocrates de Bruxelles on en déduit le potentiel pêchable, Oui je pars en couille !
Donc pour s’aventurer seul dans ce vallon gai il vaut mieux bien être équipé. En principe il faut mettre un slip en acier, mais depuis qu’Arcelor Mitté a fermé cela devient dur d’en trouver de neufs
Me voila donc rabattu sur un slip maison fait de plusieurs couches d’aluminium alimentaire superposées (en espérant que cela tienne). Cette protection indispensable permet de ne pas se faire agrandir la petite pastille livrée à la naissance ….. Qui peu devenir à vie, large comme une pièce de 5 centimes en aluminium, et je suis modeste, j’en ai vu de bien plus grosses lorsque j’étais pompier
D’après les dires du village, le plus sauvage est l’indien, Silencieux, lorsque vous sentez son souffle chaud sur votre nuque c’est déjà trop tard
Ce qui est à craindre dans cet endroit ombragé, c’est que les lombrics (voir tante Victorine) ne sont pas sous terre mais se baladent à 1 mètre de haut et mesurent entre 20 et 25 cm, le diamètre de ces bestioles pas catholiques est variable, d’autant plus qu' elles peuvent surgir du cours d’eau (IN THE NAVY)
Je vous garantis que la « piqûre » ces animaux est bien plus douloureuse qu'un suppo à la blanquette de veau, et que le F….. S’en rappelle longtemps
Bref les poches pleines de grenades et de pommade contre les hémorroïdes, d’un rétroviseur et d’un castrateur mécanique à mouton, me voila parti pour une mission à haut risque (remplir mon frigo) et sauver mes fesses
Me voila donc parti vers le coup de midi (because les gardes pêche font l’apéro comme tout le monde), la peur au ventre (putain c’est vrai que j’ai bobo) et les fesse serrées, et avec un désagréable bruit d’alu chiffonné qui me faisait repérer à 100 mètres
Mon but ultime était d’atteindre la cascade, là ou se tiennent les truites, voui, mais c’est l’endroit le plus éloigné et c'est un véritable « cul de sac »
Cette promenade aurait du être bucolique avec le chant des petits zoizeaux, mais c’était plutôt la colique qui me serrait le ventre. En plus marcher dans un chemin étroit en regardant dans le rétroviseur fixé à la chabraque sur l’épaule ce n’est pas très aisé
Ma peur, je crois était injustifiée car après les trois quart du parcours, aucun lombric lévitateur ne me suivait dans le rétro, par contre j’entendais approcher des pas et des conversations dans une langue inconnue. Si j’avais su que le danger pouvait prendre une autre forme je serais volontiers resté couché le ventre vide dans la maison froide
Ces pas se rapprochaient inexorablement, "en effet je marche presque comme une tortue", et bientôt finirent par me rattraper ? Whoua , punaise, fan de garce, c’était des nordistes, suédoises je pense vu le teint d’albâtre aperçu entre leurs shorts et leurs grosses chaussettes montantes, chose étrange elles avaient des bâtons de marche, heu….sur un terrain plat, mais bon, on est habitué a en voir d’étrange par ici
Malheur, ma fièvre de l’APN me repris tout à coup devant ces beautés, mais aussitôt sorti de son étui la « chef » me dit dans un anglais teinté de suédois « you’re a very vicious bad boy »
Oh putain, j’étais certainement tombé sur un clan d'amazones ou autres sectes castratrices.
Dans mon malheur je me suis dit qu’au moins les YMCA n’avaient qu’à bien se tenir !
Pour la suite je vous la fait en français, bien que les dialogues fussent très courts et impératifs.
Et me voila l’APN confisqué, heu…pas les grenades, ficelé à un arbre avec leurs lacets de chaussures et un bandeau sur les yeux, pue thym, il ne manquait plus que le peloton d’exécution
La suite je ne peux pas vous la raconter ni vous monter des photos mais cela m’aurait bien plus. Tout ce que je sais c’est que la horde furieuse ne craignait pas l’eau froide ni aux yeux , ni ailleurs et qu’elles profitèrent pleinement de notre chute d’eau et de notre petit lac de 300m2
Voila; une fois détaché elles partirent le pas alerte, en disant que je retrouverais mon appareil à l’entrée du vallon. Sur ce, je fis rapidement retraite car je craignais les représailles des Village People.
Moralité : si tu veux du poisson frais va chez le poissonnier
En rentrant à la casa, je déchargeais aussitôt mon APN car il y avait des photos « d’avant », et là surprise la carte de l’appareil était pleine avec un petit mot gribouillé
« Gardare ma non toccare »
Alors ……vous voulez voir les photos ?
Anita Ekberg (source le net) La fontaine de Trèvise
Cette histoire est une pure fiction sortie de neurones bien fatigués