Vous y trouverez les plats les plus traditionnels de la Provence, des recettes intactes.
Vous verrez que ces recettes sont faciles à faire et ne nécessitent pas de compétence particulière, seulement du bons sens et des bons produits.
Quelques galéjades émaillent de temps en temps ce blog et les recettes. Découvrez donc la cuisine de la Provence "Normale" IMPORTANT : pour trouver facilement une recette , tapez dans un moteur de recherche; exemple : olives noires la cachina, le mot cachina est bien référencé vous trouverez donc facilement
Il est évident que cette recette n'est pas provençale, mais ces biscuits corses qui se déclinent en deux versions principales (anis et citron) sont présents sur tous les étals provençaux, à des prix qui frisent bien souvent l'arnaque pure et simple.
Je suis scandalisé lorsque que je vois tous les biscuits rustiques de nos vénérables grands mères à ces tarifs. Rien ne justifie ces prix, rien. Je vous garantis qu'avec un four multi-clayettes pro, 5 kg sont réalisable en 25 minutes , alors ............
Je vous donne donc la recette de base avant que les chinois ne nous la pique. Cette recette m'a été donné par un vieux chasseur corse au cours d'un "goustaroun" * mémorable, où j'ai d'ailleurs failli m'empoisonner avec un vieux bocal de lactaire sanguins, mais ça c'est une autre histoire
Il existe d'autre version toutes aussi vraies.
C'est biscuit se garde longtemps facilement dans du papier et une boite en fer
Les ingrédients sont simples, mais attention la façon de procéder est importante. Si vous ne possédez pas de four à chaleur uniforme, je vous conseille de mettre la plaque à mi-hauteur et de glisser une autre plaque afin que le dessous du biscuit ne brunissent pas. Ne vous étonnez pas si les biscuits ne sont pas très durs à leur sortie, ils durciront au fil des jours.
Je vis de bonne soupe, et non de beau langage.
Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673)
Canistrelli à l'anis
Ingrédient dans l'ordre :
260 grammes de farine banale (T55),
100 grammes de sucre cristal (impératif) + un peu de sucre en plus pour saupoudrer avant de couper ,
5 grammes de levure chimique,
1/2 cuillère café rase de poudre d'anis vert doux, 2
cuillères à café bombées de graines d'anis doux vert trempées dans du pastis,
70 ml d'huile d'olive fruitée,
70 ml de vin blanc (du Marsala ou du vermouth blanc conviennent bien) et basta
C'est très facile, le cadre fait main n'est pas obligatoire, mais c'est utile
Ces biscuits se gardent très facilement au sec, et ils sont naturels
Mise au point : le cadre n'est pas en bambou se sont de mauvaises baguettes de planchettes de pin, clouées avec des pointes "tête d'homme" et le rouleau non plus , exit le bambou, c'est un morceau de manche à balai, en bois de pin également. Le couteau et la spatule sont du "Bargouin". La cuillière en bois est héritage de mon papa, en Buis de Moustier. Le Four est un Emile Scholtes , le courant est Nucléaire by EDF heu Engie il parait maintenant !
Bon , je vais continuer à fabriquer de l'or dans mon atelier, je ne fais que des Napoléon à partir d'une feuille d'or. Pour passer une commande l'adresse est ci-dessous
J'aurais pu vous conter l'invasion de méduses ou l'attaque des écureuils coréens de Boulouris, mais une affaire venait d'apparaître dans le Dauphiné, en effet une chercheuse de champignons a failli être portée disparue dans le Dévoluy
J'aurais pu aussi changer le titre en « Martine au pré » mais cela était trop proche de « Martine au Brie », bon comprenne qui pourra .
L'histoire commence un gentil matin frisquet d'automne dans les hautes vallées du Dévoluy. Tantine toute excitée de sa précédente cueillette de Pignets (lactaires sanguins) avait décidé de remettre ça, Faut dire que les pots de sanguins à l'huile ont autant de valeur en ce haut pays qu'un vulgaire foie gras des pays de l'Est. Bravant les multiples interdictions ONF elle pris donc son petit carnet secret où tous les coins à pignets sont bien répertoriés, secret bien gardé que l'on ne se retransmet que d'ovule à ovule, faut dire que ce village est sous régime matriarcal, saufs dans les hauts quartiers ou se pavanent les cadres sur leurs tondeuses autotractées et les dame toilettées dans leurs balancelle (l’été)
Revenons donc à nos coins à champignons, qui bien qu'existant sur son carnet sont répertoriés sur son GPS piétons dernier cri, heu,,,,il paraît. Malheureusement ce matin la elle se trompa de GPS et ne pris que son Gros Panier à Sanguins, à oui, plus un petit sachet plastique non biodégradable où elle s'amuse à fourrer toutes sortes de champignons hors catalogue . Faut dire que c'est quelqu'un Tantine, elle a décidé ça cette année car une nouvelle petite pharmacienne parisienne s'est installée dans sont village, du coup elle se régale à déballer cette mauvaise récolte sur le comptoir de la pharmacie pour lui demander :
- ça se mange ça ? Parce que je préfère vous le demander avant de passer chez vous après avec une belle cagagne, et au moins ça me coûte rien, car vos pilules elles valent la peau du c….
Oui c’est cru, mais c’est comme ça, là haut !
Revenons à ce petit sac qui vous verrez, aura une grande importance dans la suite de cette dramatique histoire.
Voilà donc partie Martine sur ses chemins favoris, se méfiant d'éventuels suiveurs désireux de connaître « ses » coins. Elle ne part pas à l'aventure, loin de là ! car coté équipement il y a tout ce qu'il faut : sifflet ultra sonique contre les chiens, corne de brume (d'accord la mer est loin mais le brouillard fréquent), couverture en poil de yak souvenir de ses trekking au Tibet Libre, briquet tempête, imperméable à pluie, quelques doses d’amphétamines, le sérum anti vipère constrictor des neiges et quelques provisions de bouche dont les fameux tourtons du Champsaur et sa dernière recette trouvée sur Internet « le roulée de marmotte au piment d'Espigoulette »
Quatre kilomètres plus loin , 700 mètres plus haut, quelques degrés en moins et 3 kilos de sanguins plus tard elle était assez contente, en plus elle avait trouvé plein de bizarres champignons puants qu'elle destinait à sa pharmacienne souffre douleurs. Mais c'était sans compter sur la fée maléfique Tourtonnette qui lui préparait un tour à sa façon.
Cette gentille fée (ancienne libraire défunte du village) avait mal tourné depuis que quelqu'un était venu lui voler sa fameuse recette de tourtons, mais c'est une autre histoire que tantine connaît bien.
Donc la fée tourtonette mijotait un sale tour. Malgré ses grosses chaussures bien habitué aux turpitudes de la montagnes tantine ne pu éviter une traîtreuse racine semée par la méchante fée. Et vlan tantine tomba pour la première fois, mais le nez dans les champignons vénéneux.
Qu'à cela ne tienne elle en était pas à sa première snifette, bon,,,on parle de « longtemps avant » maintenant il y a prescription. Attention les spores de champignons c’est dangereux cela peut donner des réactions bizarres, regardez les pauvres schtroumphs, ils sont devenus tous bleus. Pour le moment tantine était rouge comme un « gratte cul », vous pouvez faire un effort pour trouver ce que c’est non ? En effet son pied était pris sous la racine et refusait de se dégager. Elle attrapa dans la poche de son sac à dos agencé de façon militaire son manuel du Castor Junior et chercha au chapitre : - Comment dégager une patte de Tyrex pris sous une racine ?
C’est à ce moment là que se pointa le premier Canis Lupus Vertebrata Carnivora, mieux connu sous le nom de Lobos famélica
Plus pour protéger ses sanguins qu’elle-même tantine sortit en un éclair son vrai/faux Laguiole, coté tire bouchon
- Approche dévoreur de brebis, je vais te faire rôtir les animelles
Le loup ne fit qu’un bond et ……..
Le loup ne fit qu’un bond et saisit dans ça gueule aux crocs acérés la main et par la même le couteau Laguiole ; La vrille du tire bouchon s’enfonça dans sa dents creuse, bé voui, les animaux sauvages ont des caries aussi, ça manque de vétérinaires et en plus ils ne peuvent pas payer.
- Whouuuuuuuuuuuu ! Gueula le Lupus Affamus, c’est du mauvais nickel chinois ce couteau de m…….
A ce stade là, les loups parlent
- Toi la végétarienne je te laisse la vie car tu viens de me soulager de cette P….. de dent, passes ton chemin et ne remet plus tes godillots à crampons sur mon territoire.
La pauvrette n’entendit pas ses conseils car elle venait de perdre connaissance. Ce n’est bien plus tard à la nuit tombante qu’elle repris ses esprits
Bou Diou , je suis en vie, son premier réflexe fut de s’assurer que son sac de sanguins état encore là, on ne se refait pas !
De jour dans ce pays désolé abandonné de Dieu et même de Loth l’incestueux c’est déjà difficile de s’y retrouver mais de nuit, pécaïre. Fouillant dans on sac elle ne trouva pas sa lampe tempête restée dans sa chauminette. Elle erra quelques temps et bifurqua sur une mauvaise draille sans s’en apercevoir. Soudain une auréole de lumière se dessina autour de sa tête, malgré son athéisme avancé elle se signa croyant qu’elle était morte, mais non, Dieu est farceur quelquefois.
Avec ce petit lumignon elle trouva une entrée de grotte , un peu trop régulière à son goût, en plus il y avait des rails luisants preuve que c’était un tunnel de mine en exploitation car s’il y avait eu un TGV quelconque elle l’aurait su. S’armant de courage et d’une dose d’amphét elle entra dans ce tunnel prête à affronter n’importe quoi
- Je crains dégun Moâ , dit elle en se frappant sa poitrine non virile.
Tout doucement elle commença à s’enfoncer dans ce petit tunnel aux parois fluorescentes vertes, faut dire que le Dévoluy a été largement arrosé par le nuage de Tchernobyl. Un bruit l’inquiéta tout de même, se penchant et collant l’oreille aux rails elle compris dans sa cervelle embrumée que quelques chose arrivait.
Juste ciel des wagonnets déboulèrent poussés par un vers de terre géant monté sur roulettes lui aussi. S’esquichant contre la paroi elle esquiva ce curieux attelage ; La curiosité était à son comble, très opiniâtre elle continua pendant des kilomètres, aiguillé par cette curiosité si féminine et par les amphétamines.
Punaise que c’était long long long. Enfin un léger bruit de marteau piqueur se fit entendre, puis plus rien, étrange étrange. Ce fut des voix gutturales qui se firent entendre.
Punaise, ça c’est pas bon se dit elle, je dois être sous la Suisse maintenant, s’ils me chopent avec mes sanguins non dédouanés je vais finir dans une chambre forte (les Helvètes n'ont pas de prisons donc ils servent des coffres). Bon tant pis je risque le tout pour le tout !
Et là surprise elle tomba sur une salle où sept nains d’allure germanique cassaient la croûte en se faisant une petite fondue (mais non pas elle, on va pas tomber dans le porno)
Tout à coup apercevant la géante toujours auréolée ils se prosternèrent au nez dans la poussière
Et là, nous entrons dans la quatrième dimension
Vidéo à regarder jusqu'à la fin autrement vous ne comprendrez rien à mon histoire foireuse
Elle avait enfin trouvé son Nirvana, son Home, son Graal
- Oh la petite dame ! Réveillez vous vous allez attraper mal par terre, heureusement que je passait par là, autrement….
- Et M …… j’étais en train de faire un beau rêve casse C….., et vous êtes qui vous !
- ben, je suis Champsaurien et je viens du village de Verglasaou, mais si vous voulez je m’en vais, mais sachez que l’on vous cherche partout dans votre village perdu
Martine se remis debout d’un coup et reparti illico dans la direction de son village remontée à bloc, mais avec la tête un peu flottante tout de même, mais le sentier vers sa chaumine lui apparaissait lumineux
En arrivant sur la place du village, il avait les pompiers assez agacés, les gendarmes en pétard (pas ceux qui se fument) et les villageois équipés chargés comme des Vert Baudets, prêt à lancer l’assaut à la montagnes aux sanguins,
Avec une petite voix elle rassura rapidement tout le monde dépité et rentra dans sa maison où une flambée avait été allumée mais où deux cierges étaient disposés au pied de sont lit tout de même. Ils sont gentils à la montagne, non...!.
Rageusement elle balaya ces funestes bouts de cire fumants et s’écroula toute habillée sur son chaud duvet
Elle ne fit qu’un bon, son sac de sanguins avait disparu ainsi que son sac avec son précieux carnet
Mais comme le dit le dicton :
« Mieux vaut du chiendent dans son jardin qu’un Champsaurien comme voisin »
Toutefois le lendemain matin elle trouva comme surprise deux très gros sacs de pignets devant sa porte, avec un petit mot
« Nous sommes en expédition punitive contre ce Champsaurien Co-Sanguins.
Mais elle savait que tous voulaient s’approprier son fameux carnet
Quand à la pharmacienne Parisienne elle vendit dans l’année son fond de commerce car elle ne pouvait plus supporter l’odeur des champignons et cet enfer de dégénérés.
Heu............... et le carnet si précieux ? Faudrait que tantine me souffle la suite, halalala si seulement elle ne s'était pas mise à boire !
Voila, j’aurais pu faire plus long et mieux mais je suis fatigué, même que mes neurones chauffent.