Pastification et Index Glycémique
Publié le 3 Mars 2009
Vous devez vous dire : mais pourquoi a-t-il ouvert un blog parlant de bouffe ? Mais tout simplement pour faire plaisir aux autres, et ne pas m'enfermer dans des poissons et endives vapeur ou autres morosité. Aussi parce que mon papa était un chef de grande cuisine, et que suis pratiquement né dans une cuisine, toutefois je n'ai jamais été cuisinier.
Bon, allez basta, je ne vais pas vous raconter toute ma vie, ni mes détails anatomiques, quoique avoir six doigts, une peau verte à écailles quatre yeux pédonculés, cela aide quelquefois.
Nous aimons toutes et tous les pâtes, surtout les pâtes fraîches ou les pâtes maison, alors revenons aux pâtes et à la pastification car cela est important et fait fortement varier l'Index Glycémique.
Sans entrer dans le détail, les aliments courants ayant un IG très élevés sont la bière et le glucose (110). En bas de l'échelle on trouve les lentilles (25) par exemple et bien sûr les légumes verts et tout en bas, des trucs que j'adore mais qui sont un peu chers crustacés homard, crabe, langouste (5) ---- Tableau des Index----
Et les pâtes vous me direz ! Et bien cela dépend de comment elles sont réalisées et cuites
Voici un extrait du Net qui explique en bref ce qu'est cette Pastification
Il existe en revanche un processus technique naturel qui tend à freiner l'hydratation de l'amidon. C'est le cas de la « pastification » du blé dur. L'extrusion de la pâte à travers une filière entraîne en effet un échauffement qui se traduit par la constitution d'un film protecteur qui contribuera à ralentir la gélatinisation des amidons lors de la cuisson.
Mais ce qui est surtout valable pour les spaghettis ou encore certaines tagliatelles, qui sont précisément « pastifiées », c'est à dire extrudées sous l'effet d'une forte pression, ne l'est ni pour les ravioles, ni pour les lasagnes, ni même pour les pâtes fraîches découpées avec une petite machine à main et dont l'index glycémique est ainsi beaucoup plus élevé, alors qu'elles sont composées de la même farine de blé dur.
A partir d'une même farine, on peut donc aboutir à des produits dont les index glycémiques vont du simple au double (ravioles 70, spaghettis 40).
Mais la cuisson domestique, qui aura lieu juste avant leur consommation, fera encore varier l'index glycémique final.
Une cuisson al dente (5 à 6 minutes) permettra de conserver l'index glycémique des spaghettis à son niveau le plus bas alors qu'une cuisson prolongée de 15 à 20 minutes entraînerait une élévation de l'index du fait de l'accélération de la gélatinisation de l'amidon.
Comme quoi lorsque je réalise mes pâtes maison, avec de la vraie farine je me suicide un peu plus
Alors si vous n'avez pas de problème de diabète, mangez des pâtes de bon cœur.
Sachez que le blé à baissé de 37%, que le baril de pétrole est au plus bas donc l'énergie moins chère, mais que l'on nous prends pour des cons car les pâtes ne baissent pas, le pain non plus, sans parler de tout le reste.
Actuellement les tomates pas bonnes sont abordables, mais cet été lorsque que le soleil sera là pour les tomates vont quasiment tripler, pourquoi, Hein !!!!!