Cotignac et le foot des villages ennemis (Galéjade sur fond d'histoire de France vraie)
Publié le 14 Décembre 2020
Il y a plus de gens biens que de gens cons, mais les cons sont mieux organisés.
Henri Loevenbruck (1972- )
Notre marché un mardi d'été, ne venez pas c'est la pagaille, et au niveau du stationnement je préfère ne pas en parler
Tout d'abord un peu d'histoire de France et de Miracle
Source :
En effet, le Sanctuaire de Notre Dame de Grâce à Cotignac a joué un rôle important dans l'histoire de la royauté au 17ème siècle. : " Il est probable que sans lui, la France n'eût pas connu Louis XIV, car chacun sait que Louis XIII et Anne d'Autriche, mariés très jeune en 1615, connurent d'énormes difficultés pour procréer. En 1630 encore, une grossesse n'arriva pas à terme. La Reine priait beaucoup pour donner un descendant à la couronne de France, et on pensait que seul un miracle y parviendrait." précise l'auteur Elise Humbert.
Le sanctuaire-Notre-Dame de Grâces a été bâti sur le lieu des apparitions mariales de 1519. © Sanctuaire-Notre-Dame de Grâce Source le net par Par Christophe Chaland
La suite, c'est une révélation divine apparaissant à Frère Fiacre le 27 octobre 1637 à Cotignac. Lorsqu'il comprit par message divin que la Reine devait demander publiquement que l'on fit en son nom trois neuvaines de prières, dont la première à Notre Dame de Grâce à Cotignac.
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Blabla, Louis XIII eut un fils à la suite de cela----------------------------------------
-----------Il décida de descendre dans le Sud avec Rayanair afin de remercier Notre Dame des Grâces à Cotignac, et d'arranger un peu le Sud de son Royaume en commencent à Marseille où il fit tourner les canons du château d'If vers la ville ??? puis à Draguignan où il demanda de faire assécher le bas de la ville, là où a eu l'inondation catastrophique un 15 Juin sous Sarkosy 1er. Ensuite il fit construire une piscine à Brégançon, oh punaise je déraille au sens vrai des choses, je me faisais tranquilou une rail de coke en stock mais une main malfaisante avait mis du bicarbonate au second rail, bé oui les rails ça vas par deux.
Il avait prévenu le chef lieu de Canton Cotignac de faire des aménagements afin de le recevoir Royalement et qu'il puisse en carrosse remercier Notre Dame des Grâces.
Là commence notre histoire
Il fallut faire une voie d'accès, le fameux et si raide Chemin Louis XIV et prévoir maintes choses , banquets entre autre. Le village de Cotignac peu riche fut obligé de demander au village voisin , Carcès, de lui prêter des sous. Carcès prêta l'argent dans des termes que je ne connais pas. L'histoire et moi sommes fâchées.
Bref le remboursement traîna et je crois bien que cela ne fut jamais réglé.
Bref on a un lourd différend qui continue à ce jour, mais cela se terminera lorsque tous les cotignacéens ne seront plus.
Je remonte maintenant aux années 50/60
Tous les villages avaient une équipe de foot et cela débouchait sur des match entre villages proches, mais lorsque cela tombait entre Cotignac/Carcès c'était un peu comme les compétition de hockey sur glace entre USA/CCCP pendant la guerre froide.
Image du Net
Ce que je vais vous raconter n'est pas long et cucu la praline.
Tous les "supporter" et joueurs emmenaient avec eux un petit sac de jute remplit de 10 kg environ de terre de Cotignac. Oui mais pourquoi, hein ? juste pour leur servir "d'asseti"* petit monticule où s'asseoir afin de ne pas s'asseoir sur la terre Carçoise, cela aurait été un peu comme mettre genoux à terre.
Vous devinez la suite, en fin de match où même un peu avant cela dégénérait en castagnade, et peu importe le score. Une équipe gagnante fêtait sa victoire à coup de poings où autre l'équipe perdante (souvent nous) se vengeait de sa défaite à coup de sacs de terre (forme ancienne de la bataille de pelochons) et autre, la suite , et bé ça se raconte pas.
Ces batailles à la cloche merle n'ont plus lieux, les mesquineries entre communes restent donc la dernière en date et pas des moindre ; nous on vous la gendarmerie et on vous prends la caserne de pompiers. Ils disent qu'on a les estivants et que cela suffit. là on va encore plier le genou.
C'est triste.
Cette galéjade n'est pas très rigolote mais il fallait bien que je la raconte.
Punaise , que Zeus foudroie ce village .Non pas celui la c'est le mien, le vilain ci-dessous (image du net)
Le saviez vous : dans le passé les paysans avait toujours un fusil chargé pour faire fuir les malfrats ou autre, hola du calme, les cartouches étaient garnies non pas de sel mais de pois chiches, mais non pas celle cuitent en bocaux chez L....l ou autre , mais des ponchus (pois chiches secs pointus): dans le département du var les pois chiches en Provençal se disent Pounchus, Cèze ouTchi, à Cotignac on dit Tchi, bref ils visaient les jambes car cela fait très mal. Rappelez vous la Galéjade de Guiseppe et des ses pois chiches
""" Par contre quand un chasseur vous demande en allant à la battue au sanglier : tu as des cartouches avec des pois chiches ? Pois chiches veut dire dans ce cas "Chevrotines" dont l'usage depuis quelques années sont interdites """
Pour ma part je garde toujours un canon (je n'ai pas trouvé de mitrailleuse à abricots) braqué vers ce Village. Attention les noyaux d'abricots ça fait mal, surtout les noyaux d'amandes amères.